Loin, ailleurs, en d’autre temps, Quelqu’un interroge le ciel et les arbres, Quelqu’un quitte l’enfance, aime, danse, rit, Quelqu’un souffre de haine et de chagrin, Quelqu’un pleure ses parents, regarde son corps vieillir.  Quelqu’un, de loin, raconte le monde.  Le conteur tend l’oreille, prête sa voix et dit.

Par le corps du conteur, quelqu’un parle, amuse, console, transporte loin. Très loin, au bout de la mémoire, là où le mot, la chose et son image sont fondus.

Dans le monde actuel et culturel tel qu’il est organisé, le conte et les conteurs ont besoin de structure pour … et Cont’acte œuvre à cela..

Cont’acte s’intéresse aussi à d’autres formes de diffusion que le conte traditionnel… Il arrive avec un intérêt neuf pour soutenir les conteurs

Cont’’Act défend la profession de programmateurs, défend bec et ongle le conteur et son Art de la parole, indispensables dans un monde virtuel, éphémère, perfectionniste. Un monde en perte de sens, fatigué.

 

Autant la Fédération des conteurs professionnels défend l’artiste conteur et sa reconnaissance, autant Cont’acte défend le conte, els conteurs mais en mettant des outils en place, réseau, structures professionnelles, etc. pour faciliter le travail de l’artiste et sa reconnaissance

​

Contrairement à l’écrivain dont le corps est absent au moment de la relation avec le lecteur, le conteur est en relation directe et immédiate avec l’auditeur, il partage le même lieu et le même instant avec son partenaire. M. Hindenoch

​

L’écriture fait du conte un texte définitif (…) Le texte du conte transmis oralement est perpétuellement ouvert, expansif et imparfait. N. Belmont

​

Tour à tour, parfois tout à la fois, le conte est l’histoire d’un peuple, son livre sacré, son cahier de revendications, son code de savoir-vivre, son manuel pratique, sans oublier son dessein principal qui est d’amuser et de distraire.  C’est parce qu’il est tout cela, parce qu’il s’envole dans les nuages et plonge au fond des mers sans quitter la terre de la pensée que le conte possède un pouvoir d’envoûtement sur lequel le temps n’a pas de prise. L. Schnitzer

​

 Car la vie est dure et ne dure pas, et nous sommes les seuls à le savoir (…) Nous sommes l’espèce fabulatrice. Nancy Huston

​

L’imagination est la mère de tous les possibles. C. G. Jung

​

​